Toujours à Ebolowa mais c’est le dernier jour, nous allons lever le camp tout à l’heure. Nous attendons seulement ce p----- de papier du Maire de la commune … mais bon.
Du coup hier, rien d’extraordinaire, nous avons patienté toute la journée à la mairie … en vain. Il nous faut pourtant cette attestation du maire pour ensuite faire appel en France de ce refus de visa.
J'ai vu un terrible orage pour la première fois avec des éclairs, du tonnerre et des pluies diluviennes!!! C'était impressionnant !
Sinon comme d'hab, je me suis régalée une fois de plus hier soir en mangeant le fufu (foufou) : impossible de décrire ce plat typique ... mais j'ai oublié de le prendre en photo. Explications ici http://fr.wikipedia.org/wiki/Foufou
Belle maman m'a encore gâtée car elle m'a offert un pagne pour que je me fasse faire une autre tenue chez la couturière à Douala.
J'ai vraiment apprécié ces 5 jours ici chez mes beaux-parents : ils sont si généreux, si gentils ... vraiment j'ai été très bien accueillie et ça m'a fait chaud au coeur!
Ici je me sentais bien, l'air était parfaitement respirable, pas trop chaud, pas trop humide, et surtout, pas de moustiques! En rentrant sur Douala ça va être autre chose maintenant.
Cela ne fait qu'un peu plus d'une semaine que je suis là et je ne connais pas grand chose encore du Cameroun mais Ebolowa m'a plue même si c'ets bien plus petit que Douala, y'a moins de monde, moins de bruit. On se sent mieux je trouve même si j'étais épiée du matin au soir partout où j'allais. Tout le monde se retournait sur mon passage aussi bien les enfants, les jeunes et les personnes plus âgées, ça fait bizarre et ça me met mal à l'aise. A Douala je ne ressentais pas un tel malaise parce que les gens ne me dévisageaient pas de la même façon.
Maintenant il me tarde une chose: pouvoir m'évader un peu quelques jours avec mon mari chéri. Partir tous les 2, rien que nous et profiter d'être ensemble tout simplement sans personne, sans famille, sans amis, sans rien. Nous avons besoin de nous isoler un peu tous les 2 après 6 mois de séparation, savourer ces instants seuls au monde, être ensemble, être bien, être libre, profiter parce que malheureusement le temps est compté avant de pouvoir à nouveau nous retrouver. Mais il ne faut pas y penser encore, on n'y est pas, il faut profiter de chaque instant passé ensemble, profiter à fond et ne penser à rien.
C'est si fort et si intense ce que je ressens quand je suis près de lui. Je crois que mon coeur n'a jamais battu aussi fort pour lui. Dans cette souffrance nous nous sommes rapprochés et nos sentiments se sont intensifiés. C'est très difficile à exprimer ... ça se vit c'est tout, il ne faut pas mettre de mots.
lundi 7 juillet 2008
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